tag:blogger.com,1999:blog-44105848168939537262024-03-04T12:22:17.678-08:00Maison du Légendaire VégétalPatric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comBlogger53125tag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-27969978133714828722023-07-08T08:00:00.008-07:002023-07-08T08:03:05.528-07:00<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoCCiUiGER3ojZzOmWeoka1M2HITGYEK2J-s4YJ9-m-DBqFTiimsZU_XvY84TtL_jrSOhBuM5n-zLsIPD4i8rF7K0LsqCLsd9wccYwlu032U9cF9f2dkXj9F7sVHHo_FVaW4iZNloNOy2jZ33D7lerC4w2UWWUcK9_MwbkeSktOnmr_o_T6jnAkdyBq_k/s1920/DSC_4525.JPG" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="1080" data-original-width="1920" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoCCiUiGER3ojZzOmWeoka1M2HITGYEK2J-s4YJ9-m-DBqFTiimsZU_XvY84TtL_jrSOhBuM5n-zLsIPD4i8rF7K0LsqCLsd9wccYwlu032U9cF9f2dkXj9F7sVHHo_FVaW4iZNloNOy2jZ33D7lerC4w2UWWUcK9_MwbkeSktOnmr_o_T6jnAkdyBq_k/s320/DSC_4525.JPG"/></a></div>
Dans la photo précédente apparaît ''la pradette'', la petite prairie où se poseront conteuses et conteurs, diseuses et diseurs ainsi que, bien sûr, vos oreilles nez et yeux que vous aurez accompagnés jusque là...Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-45054594609528325402023-07-08T07:31:00.002-07:002023-07-08T07:43:52.906-07:00<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWA6eagsVU7-HApRTEJlkOOPJy9JBRzSDmbfEtAebr5arBkzJFm7zG90YEugJXK5qQh3XCqpCk8EKopGYzfyxrsRRp9lqIEImaz1xiE0mBOg5isD5tgc2CdWP1bJKQu6GZDZg6HmDYEKtiN8zBFtUUOyOz72ouedj1hxKBhgmLcfkqSg32VcFnCORMqKY/s1920/DSC_4530.JPG" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="1080" data-original-width="1920" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWA6eagsVU7-HApRTEJlkOOPJy9JBRzSDmbfEtAebr5arBkzJFm7zG90YEugJXK5qQh3XCqpCk8EKopGYzfyxrsRRp9lqIEImaz1xiE0mBOg5isD5tgc2CdWP1bJKQu6GZDZg6HmDYEKtiN8zBFtUUOyOz72ouedj1hxKBhgmLcfkqSg32VcFnCORMqKY/s320/DSC_4530.JPG"/></a></div> Après la pluie, le beau temps ! Certes, sous des chaleurs telles que si cela devait durer (et il est probable que) tout pousse, dans un premier temps, puis tout souffre ensuite. Tout? Tout le vivant sur cette terre que nous continuons de malmener sans vergogne.
Le vivant? Nous les humains mais nos voisins, nos cousins-cousines que sont l'herbe et l'arbre, le papillon, la genette et le lézard, pour ne citer que ceux qui habitent nos terres occidentales, sans oublier la terre et les pierres. Le reste du monde (le plus vaste, le plus nombreux) souffre aussi. Depuis plus longtemps, plus violemment, victime de notre incurie, de notre égoïsme, de notre incapacité à nous secouer et changer d'habitudes.
Sans vouloir insister sur la gravité de la situation j'aimerais seulement vous inciter à, dans un premier temps, apaiser, à arrêter la course.
Prendre le temps de regarder, de réactiver nos sens, d'admirer en se laissant voluptueusement envahir par la beauté de la vie dont nous sommes partie prenante. Accepter le monde qui nous entoure pour ce qu'il est: l'hôte qui nous accueille et nous entretient. Et remercier d'en être, pas plus pas moins que la fleur, l'éléphant et le schiste qui luit après l'averse.
Le Jardin des Savoirs et d'Histoires est beau cette année. Il a pris le temps de se déplacer, certaines plantes en sont sorties d'autres se sont étalées. Il vit sa vie. Je me suis adapté, un peu dévarié à la fin du printemps avec ce bourdonnement de langues et pensées rieuses qui se moquaient gentiment de moi quand je cherchais certaines d'entre elles qui avaient déménagé ou qui ne se décidaient pas à émerger d'un sommeil d'hiver pourtant pas si rigoureux que cela...
Les lézards, bleus ou bruns, des multitudes d'oiseaux, la couleuvre, le renard qui a signé hier son passage, même les pierres ont pris leur place, tant sur les murets des faïssettes que pour le cercle des conteurs et conteuses, diseurs et diseuses qui seront là à partager leurs savoirs, leurs histoires...
Alors, bienvenue!
Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-56706833017668225132023-06-14T00:39:00.001-07:002023-06-14T00:39:14.520-07:00Après des jours de pluies, bienfaisantes, le soleil semble s'installer à nouveau dans un ciel clair. Mes premiers pas au matin, dehors dans l'herbe encore mouillée m'ont fait croiser les lumières sur les digitales et les premiers millepertuis fleuris. plus loin le serpolet, les torches des bouillons-blancs et le mauve des...grandes mauves illuminait. Je me suis laissé emporter par la myriade de formes, les éclats des gouttes d'eau alanguies, le tranquille balancement des verveines odorantes sous un petit air sinueux tandis qu'un milan noir glissait son ombre sur mes épaules. Devant la maison, un passereau picorait. Tout était paisible de belle vie...<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj323OJb5iqrCMdBnnfbkArFYK1_WITZ11qi-0AU0MFWZ-2YWBWnSEep2Me7Osmr4cfci4TGLbl9jy9v9VMvsqGWppPQvepDX0UwWSZCjGMM34zwlNtSc2dHFDKgsUoaW3avMP-2ZJp-fxl6wuiDm32bg-f07F_tp5VzCe766lyDxF9z8Au2HD8siPh/s1920/DSC_4055.JPG" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="1080" data-original-width="1920" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj323OJb5iqrCMdBnnfbkArFYK1_WITZ11qi-0AU0MFWZ-2YWBWnSEep2Me7Osmr4cfci4TGLbl9jy9v9VMvsqGWppPQvepDX0UwWSZCjGMM34zwlNtSc2dHFDKgsUoaW3avMP-2ZJp-fxl6wuiDm32bg-f07F_tp5VzCe766lyDxF9z8Au2HD8siPh/s320/DSC_4055.JPG"/></a></div>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-70487264670297785612023-05-16T04:01:00.001-07:002023-05-16T04:01:35.180-07:00<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzPK14GDjHDCBxRcnx-lEpjpkC0hKqj6cvmBRWZM-gbAHXSayH1_0beaFHpC2tEA0YCBC4x821ZIlGjCL7BgW31nrltg0IABC5OdpfDQGftgsFQNuD6v_PKBx696548TcVkMnucuVZ8dUXtisVGkATH6gugwq0LNZkwC3uUjjnxyjmOhSZoAKYbWri/s4000/Serp-Coulobre.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="2248" data-original-width="4000" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzPK14GDjHDCBxRcnx-lEpjpkC0hKqj6cvmBRWZM-gbAHXSayH1_0beaFHpC2tEA0YCBC4x821ZIlGjCL7BgW31nrltg0IABC5OdpfDQGftgsFQNuD6v_PKBx696548TcVkMnucuVZ8dUXtisVGkATH6gugwq0LNZkwC3uUjjnxyjmOhSZoAKYbWri/s320/Serp-Coulobre.jpg"/></a></div>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-88009391088028877432023-05-16T03:52:00.001-07:002023-05-16T03:52:28.510-07:00 La pluie, les semis, l'herbe qui pousse et tout fleurit de tout côté. Sous chaque motte de terre la vie. Des carabes colorés, des vers de terre, des mulots et taupes. Plus bas, dans le jardin, une belle couleuvre file. Par contre mes vipères ne se sont toujours pas montrées alors que les lézards verts pointent au moindre soleil.
Dans les prés le bleu s'installe, avec les sauges, comme une demande au ciel d'en faire autant...
Le Jardin des savoirs et d'Histoires est en plein réveil. Mais les repousses de ronces s'en donnent à coeur joie. Les menthes ont élargi leur territoire, heureusement que je m'étais méfié. Mais il me va falloir en donner à qui en veut, des sept variétés installées.
Hier, un merle a chanté, dans le frêne, à trois mètres de moi. Un vrai régal!!! Tandis qu'un pic, dans le bois au-dessus rythmait.
Comment ne pas laisser le temps passer, les mains dans la terre ou simplement assis à se laisser embaumer par la vie autour de soi...Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-31433967561645211972023-04-26T09:10:00.001-07:002023-04-26T09:17:41.168-07:00<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivsHvh2NhvI0eCG9g-Nt98yXvvMelNWTC6xXg0nkMQmst1N-lH7e_-YlqoHeWNizeSMj3WliIH3iGmtjduyRB4tsg09K2qNn8LJXl3S7dWxxKSLABU5UjDoPrxOehCjJz2Y2oo8tf3Y6ggNmFOIQ1ZW5oWXizn1lwV3maDUk_qqg4ksU1FYSgUbblA/s5568/Flamb%C3%A9%202023%20Estiv.JPG" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="3712" data-original-width="5568" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivsHvh2NhvI0eCG9g-Nt98yXvvMelNWTC6xXg0nkMQmst1N-lH7e_-YlqoHeWNizeSMj3WliIH3iGmtjduyRB4tsg09K2qNn8LJXl3S7dWxxKSLABU5UjDoPrxOehCjJz2Y2oo8tf3Y6ggNmFOIQ1ZW5oWXizn1lwV3maDUk_qqg4ksU1FYSgUbblA/s320/Flamb%C3%A9%202023%20Estiv.JPG"/></a></div> Le printemps s'installe bellement, entre les muscaris qui teintent de bleu éclatant les prés, les lilas aux premières fleurs épanouies, les jaunes des genêts et des pissenlits, les chants d'oiseaux qui n'en peuvent mais de chercher de quoi tapisser leurs nids jusqu'à en être peu farouches tant ils sont dans le besoin...
Et puis, les papillons! La surprise du jour est la venue, précoce, du flambé. Lié, entre autres, au fenouil, je l'ai suivi des yeux un long moment, allant de touffes en touffes de fenouils sauvages. D'ici quelques semaines je pourrai admirer sa splendide chenille...
Jour de cueillette aussi. De primevères. Le coucou. Après un rapide séchage je les mettrai dans l'huile, d'olive bien sûr, afin de préparer une huile soignant les contusions, les inflammations, les rhumatismes (voir Le Livre des Bonnes Herbes de Pierre Lieutaghi).
Quant au muscari...je vous raconterai son histoire la prochaine fois!!!Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-88243046181052860482023-04-23T09:15:00.000-07:002023-04-23T09:15:34.534-07:00 Les pluies de printemps sont bienvenues!
Pour la terre, oui, pour nous aussi bien sûr. Se laisser rafraîchir par une pluie douce entre deux apparitions de soleil...
Mais si cette pluie pouvait laver les humeurs noires de celles et ceux qui oublient le bonheur de vivre pour ne penser qu'au profit. Profit sur le dos des autres bien entendu. Et quand je dis ''les Autres'' je pense aussi à ces vivants qui peuplent la terre, les ''Non Humains''. Comme bien souvent j'ai procédé, ces jours, à un nettoyage de printemps. Le grenier, où sèchent les plantes est reluisant et prêt à accueillir les récoltes à venir, les huiles sont filtrées, des onguents sont à 'abri dans des cartons.
La poubelle des irréductibles se remplit de...plastiques. Je me rends compte que même en étant attentif j'en accumule. Des déchets de bâches qui se dégradent, des emballages inutiles, des restes de plastique agricole que le vent apporte de chez le voisin au loin. Je tente de remplacer le plus possible par le verre, le bois (même si je peste en ayant brisé le verre mesureur...en verre) mais j'en ai encore de trop.
Et, pour insister, j'apprends que Total, ''notre compagnie nazionale''s'associe avec une compagnie géante saoudienne afin de créér le plus gigantesque complexe au monde de fabrication de ...plastiques. Déjà que les océans en regorgent, que les oiseaux et autres animaux en meurent, que nous en mangeons chaque jour sans nous en apercevoir!
Au cas où vos envies de lectures vous porteraient auprès du poêle plongez vous dans le dernier livre de l'ethno botaniste Pierre Lieutaghi. Homme de grand savoir et partageux. Le titre de l'ouvrage est: Montée des eaux (Actes sud). Le regard posé sur notre monde au travers d'une histoire de montée brutale des eaux fait réfléchir à notre place dans le vivant, au regard que nous portons sur les autres, nos comportements et comment nous organiser collectivement pou le bien de toutes et tous.
Avec ''Des Rêves à tenir'' de Nicolas Deleau vous avez de belles heures devant vous!
à bientôt!<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDgBqJkCCQSjvDeaIWBe-JjHaO1yNezc3cn9IE_MVsCcNj8FN_2H_MV7nWryuNXLbQRM16RbZl66R4EBOeJLYEG4fazms0boJc1dEzl0YtBnE21Jv1BedCdAHsEoAKv9A6Q_nOcSpenzjxgSvXFue_B4-A66w1wMiKLWj-cg8dFmQ3viKigShKm2_R/s1701/f206019888.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="1654" data-original-width="1701" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDgBqJkCCQSjvDeaIWBe-JjHaO1yNezc3cn9IE_MVsCcNj8FN_2H_MV7nWryuNXLbQRM16RbZl66R4EBOeJLYEG4fazms0boJc1dEzl0YtBnE21Jv1BedCdAHsEoAKv9A6Q_nOcSpenzjxgSvXFue_B4-A66w1wMiKLWj-cg8dFmQ3viKigShKm2_R/s320/f206019888.jpg"/></a></div>
Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-59986454682524327372022-08-18T10:31:00.000-07:002022-08-18T10:31:50.661-07:00Une belle journée!Alors que les pluies se faisaient languir, dans le massif alpin comme ailleurs, je suis allé, un petit matin, me dégourdir les pattes en montagne. Voilà longtemps que je n'avais pas pris ce temps-là et il m'était devenu urgent et indispensable de renouer avec le minéral, le végétal etl'animal dans ces bouts de vallée où j'avais peu de chance de croiser un humain ni d'être dérangé par une sonnerie de téléphone.
Je suis donc parti, à la fraîche. Léger, comme d'habitude. Sans eau, j'entrouverai dans les ruisseaux cachés, une banane, quelques carrés de chocolat et une poignée de noix. Avec ce que je grignoterai en route, de fruits sauvages j'étais parti pour la journée.
Je n'ai pas fait un kilomètre, sur la piste forestière, que je le ai entendus. Voix et cliquetis de bâtons sur les pierres. Une bonne vingtaine de randonneurs partant pour un quelconque col. J'ai eu du mal à les doubler. et les entrechats parfois foecés, parsemés de bonjour et bonne balade, que j'ai du réaliser m'ont valu les moqueries fines de certains.
-Oh il est pressé celui-là!
- Eh, il a pas mis son clignotant!
De quoi vous faire aimer les groupes!
De toutes façons je savais que je n'allais pas les trouver dans le même secteur que celui où j'allais me perdre joyeusement! Quand j'ai traversé le lit de la rivière j'étais déjà embaumé par les bruits du petit monde qui vivait sa vie, là. Insectes, oiseaux traversant les feuillages bruissants, coulis d'air...Le sous-bois se fait peu à peu dense. Le chemin qui fut à une époque bien fréquenté a subi les ravages du torrent et si je ne savais pas où j'allais jel'aurai vite perdu. Un passage d'animal (non humain) dans les verges d'or, le chant d'une tourterelle, une fourmillière d'un bon mètre de haut, grouillante de d'habitants qui vaquent à leurs occupations, je me sais bien accompagné.
Quand je débouche, au bout d'une longue montée à bien 30% de pente la halte me repose de mes efforts: devant moi un fayard a pris ses aises, une belle tige droite s'élance vers les airs tandis que sa voisine a choisi de s'étirer langoureusement avant d'en faire autant! Un véritable banc, rond et doux. un mètre devant c'est le ravin. trente à cinquante mètres de vide, brutal et à ne pas mettre les pieds au bord, friable, à peine retenu par les racines des arbres et des myrtilles. Mais en face s'ouvre le début du paradis que je comptais visiter.
L'émerveillement. Le flap flap des ailes d'un oiseau -assez gros- que je ne verrai pas, l'aboiement d'un renard...Les taches de verts clignent sous le soleil. Celles des pins, des fayards et des sorbiers qui peuplent ce fond de vallon, toutes différentes, toutes clins d'oeil joueurs pour qui sait les voir rire dans le jaune sec des pelouses d'altitude, le blanc rageur du calcaire au soleil et le bleu cru du ciel.
Je repense à ces randonneurs...Que verront-ils, qu'entendront-ils? Ce soir ils seront contents, ils auront ''fait'' un col, deux ou trois peut-être et rentreront chez eux, la besace à merveilles désespérément vide...
L'eau fraîche du torrent me réjouit les papilles, claire et douce au palais, j'en profite pour m'en asperger la peau. Ces lampées sont un régal. Le débit est maigre, la cascade enfouie dans les en-bas doit être fine, je ne l'entends même pas. Je débouche, un long moment après avoir quitté les abris feuillés, sur un petit serre aux pentes de lapiaz. Un étrange mélange de fougères du diable, de gentianes jaunes desséchées et de vérâtres, d'asphodèles en tiges brunies déjà et de cistres odorants m'a attiré là. J'aime arriver à cet endroit, si varié que, chaque fois, je me pose. En plus, cadeau du moment, des groseilles sauvages et des amélanches! Une véritable dégustation montagnarde...Pour les sorbes il me faudra revenir à l'automne.
La crête est un envers de sabot de cheval. Me voilà avec, devant moi, les pentes rudes au seul accès possible aux humains, un cirque bout du monde dressé au ciel où voltigent et crient les grands corbeaux.
Je sais que je suis dans le pays où habitent les loups et je sais aussi que je n'en verrai probablement pas. Surtout à dix heures du matin. Mais rien que de savoir que je traverse un peu de leur chez eux me fait frémir d'aise.
Au pied des barres je n'irai pas plus avant. Et je m'accorde un autre arrêt, adossé à un pin, beaucoup plus long celui-là. histoire de me laisser disparaître dans le paysage. Seulement être là, au milieu du tout. Ne pas bouger, me laisser porter, odeurs et couleurs, bruits mystérieux. Qui a faitrouler la pierre derrière moi? Je ne me retournerai pas, je suis une ombre collée au tronc...
...Beaucoup plus tard, j'entendrai les sonnailles. Le troupeau de brebis chôme, dans le sous-bois, plus bas. Déjà tout est grillé. Le berger doit se faire du souci. Un des patous a eu un doute et lancé deux aboiements mais je suis fondu dans le paysage de l'autre versant du sabot, déjà dans la descente. La dernière halte sera pour me plonger une dernière fois dans le filet d'eau qui sourd sous les dalles.
Vraiment une belle journée!
Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-43350166078169176922022-03-21T12:37:00.000-07:002022-03-21T12:47:07.682-07:00<p><span style="font-size: medium;"><b><i><span style="color: #2b00fe;"><span> </span><span> </span> En cette nouvelle année 2022 je reprends le fil de la plume...pour des nouvelles de l'aventure Maison du Légendaire Végétal. </span></i></b></span></p><p><span style="font-size: medium;"><b><i><span style="color: #2b00fe;">Le Jardin des Savoirs et d'Histoires a bien passé les frimas hivernaux, les premières fleurs, violettes, primevères éclairent le sol et l'abricotier se lance lui aussi en floraison blanche!</span></i></b></span></p><p><span style="font-size: medium;"><b><i><span style="color: #2b00fe;"><span> </span><span> </span></span></i></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><b><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhpa9evZNBzn9Q6UE2VujAEC3sNjDtBO-T-tcBXuU2YdSjssqdjWb5tPB2AeGKBxsz_x432t7WlyJCDxG6w-JM8H6vct64Q-gEv-D5C6ZsG_rkko5uvSje4mLdtqDES5asWwZpbry78egMWIx_wrXOxXJcQ1IYmX2Z7RXmRKXFJ8KCidmoI3UfaHA_R=s4160" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3120" data-original-width="4160" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhpa9evZNBzn9Q6UE2VujAEC3sNjDtBO-T-tcBXuU2YdSjssqdjWb5tPB2AeGKBxsz_x432t7WlyJCDxG6w-JM8H6vct64Q-gEv-D5C6ZsG_rkko5uvSje4mLdtqDES5asWwZpbry78egMWIx_wrXOxXJcQ1IYmX2Z7RXmRKXFJ8KCidmoI3UfaHA_R=s320" width="320" /></a></i></b></span></div><span style="font-size: medium;"><b><i><br />A ramasser de ci de là des pierres, plates, carrées ou biscornues les murets se mettent en place. Comme de futures places assises pour les visiteurs mais aussi et surtout des refuges, des abris pour toute une faune discrète d'habitants des lieux. Je pense aux archéologues des temps futurs qui trouveront du basalte, du granit, des dalles provenant des causses en compagnie des pierres d'ici, mélange hétéroclite et joyeux de couleurs....</i></b></span><p></p><p><span> </span><span> </span><br /></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-63301902892393302872021-07-06T06:35:00.001-07:002021-07-06T06:38:58.867-07:00<p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;"><i><span> </span><span> </span><span> <span style="font-size: medium;"> </span></span><span style="font-size: medium;"> Sous quelques gouttes bienvenues pour entretenir la jungle du jardin dans la chaleur de ce début d'été les chardonnerets vont et viennent sous la fenêtre, logés qu'ils sont dans la vigne. Les aller retour dans le froissement des feuilles croisent le chemin ailé des abeilles et des vrombisseurs de tous ordres. Quelques papillons, des piérides et d'autres inconnus de moi volètent, ziguezaguent, se posant parfois tandis que je coupe un peu d'herbe autour du Jardin des Savoirs et d'Histoires.</span></i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;"><i><span> </span>Les sauges sclarées exhalent leur parfum, encore plus soutenu sous les gouttes tandis que les fenouils commencent de dominer la scène en se balançant amoureusement. Les hirondelles ont gagné de la hauteur, la pluie s'éloigne même si, plus au nord, l'orage gronde.</i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;"><i><span> </span><span> </span></i></span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjygegMbCj6n8OQjYrnO2LhJLU31phHyf6kXxMsK7FxJNJVeuCNuxT_wyp4kKhgVe0ZxRGZr0hlHXRl83A2_ENpcFSXPbb7ZTlJ_rBBqUlXpZyHl5-maHnk9yz_SitR40WvrSFYJmof-Ok/s5568/Mauve+8.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3712" data-original-width="5568" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjygegMbCj6n8OQjYrnO2LhJLU31phHyf6kXxMsK7FxJNJVeuCNuxT_wyp4kKhgVe0ZxRGZr0hlHXRl83A2_ENpcFSXPbb7ZTlJ_rBBqUlXpZyHl5-maHnk9yz_SitR40WvrSFYJmof-Ok/s320/Mauve+8.jpg" width="320" /></a></i></span></span></span></div><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;"><i><br />Être accroupi dans les herbes me donne un sentiment de présence encore plus forte au sein de cette communauté végétale et animale. Je tourne autour des orpins, deux punaises tendrement enlacées vivent leur vie tandis que ma pensée revient vers cette vipère péliade croisée alors que je photographiais des chèvrefeuilles. Elle était magnifique dans sa robe grise tachetée de noir. Je l'ai laissée sans bousculer les pierres. Elle était chez elle. </i></span></span></span><p></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;"><i><span> </span><span> </span><span> </span>Cette nuit les chevreuils ont aboyé dans la combe. Dérangés ? Je ne le saurai pas. Au matin, quand je suis sorti, sur le coup des sept heurs, tout était calme. La vie se vit de partout autour de moi, éléphant dans un magasin de porcelaine pour beaucoup, nain pour d'autres...Être là et goûter...</i></span></span></span><br /></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-68939478046890673552021-06-28T04:05:00.006-07:002021-06-29T04:41:19.648-07:00<p> <span style="font-size: medium;"><i><span style="color: #ff00fe;"> <span style="color: #a64d79;"> Après des journées riches et chaleureuses en Belgique (Théâtre de la Parole à Bruxelles) pour un stage ''Éveil aux Balades Contées -Légendaire Végétal'' et une soirée conte ''Bal des Loups'' j'ai retrouvé avec plaisir ma montagne vieille et le jardin.</span></span></i></span></p><p><span style="font-size: medium;"><i><span style="color: #ff00fe;"><span style="color: #a64d79;">La grêle, la première depuis que j'habite en Haute-Loire, a bien brisé quelques plants de légumes et de fleurs mais le choix de cultiver ''sous abri'' végétal a permis de limiter les dégâts. En effet, je laisse les pêchers de vigne s'installer. Leur ombre est filtrante et permet aux plantes de se protéger des ardeurs du soleil. Jusqu'à présent je n'en ai trouvé aucune qui s'en trouvait mal. Cette technique, je la dois à des paysans sardes qui m'avaient expliqués leurs jardins florissants.</span></span></i></span></p><p><span style="font-size: medium;"><i><span style="color: #ff00fe;"><span style="color: #a64d79;"> Une belle cueillette de fleurs de mauve, de rose médicinale, de pois me régale. Tout à l'heure je couperai des verveines, une de mes plantes fétiches. Ce plaisir d'être de retour au milieu des odeurs, des chants d'oiseaux, du frissonnement du vent doux avec la terre souple sous les pieds... Merles, chardonnerets, abeilles xylocopes -ces gros insectes bleus vrombissants-, le balancement lumineux des sauges sclarées, des lys, des achillées et des camomilles (les blancs en ce moment dominent) et des massifs d'hélicryse (italicum), de rue, des premiers bleus avec les hysopes...tout un bonheur...Fermez les yeux et laissez vous emporter...</span></span></i></span><br /></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-74684699195041715892021-06-09T08:08:00.001-07:002021-06-09T08:53:19.736-07:00<p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i><span> </span><span> </span><span> </span><u> La Maison du Légendaire Végétal existe vraiment!!!</u></i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span>Je vous l'assure!</i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i><span> </span><span> </span>Au bout de la deuxième d'existence de l'aventure collective nous avons lancé le premier chantier voici maintenant quelques semaines. Autour du Jardin des Savoirs et d'Histoires qui se transporte désormais -en version agrandie- à quelques 100 m de la maison, de l'Ostal.</i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i>Le voisin, Olivier est venu passer le girobroyeur puis le cultivateur et nous, petites mains -mais diablement efficaces et rieuses- avons pris la suite deux jours plus tard. Armés de griffes, de pioches et autres outils nous nous sommes vaillamment attaqués à l'extirpation des racines de ronces et autres orties confortablement installées depuis longtemps.</i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i><span> </span>Magalie et Arlette avaient amené des plants que, trois jours plus tard (un jour favorable aux plantations) je mis en terre joyeusement. Las, les lapins qui s'étaient montrés jusque là si discrets, ont voulu déguster à leur tour et, mis à part une menthe, la bergamote, et l’amarante ont tout rasé.</i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i> Des plants il n'est rien resté que parfois des tiges dépouillées.</i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i><span> </span>Deux jours plus tard, la rogne digérée, j'avais planté des piquets de châtaignier, posé 70 m de grillage et fait la nique à ces foutues bestioles que j'aurai volontiers croquées, délicieuses qu'elles devaient être...Maintenant une bonne partie des plants a repris le dessus, d'autres ont été repiquées -j'avais des réserves au jardin de la maison- et deux figuiers trônent désormais dans la parcelle.</i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i>Il reste cependant du boulot pour que les ronces et autres indésirables à cet endroit ne reprennent pas le dessus. Les petites mains sont bienvenues...</i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i> Sur la parcelle entière auront survécu à la dent des rongeurs et à la voracité des tracteurs deux châtaigniers, une dizaine de sureaux noirs, un néflier (germanica), trois pommiers, trois cerisiers, un merisier, cinq pêchers de vigne, deux pruniers, deux noyers, deux abricotiers, des noisetiers pour ne citer que les fruitiers.</i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i> </i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i>La bibliothèque s'enrichit aussi. Alain (Renaux) en a triplé le volume en faisant cadeau de trois caisses de livres concernant le végétal, le paysage, le rapport entre l'humain et son environnement. De plus il a passé des heures à faire le recensement de tout ce qui pousse -végétalement parlant- dans le hameau. <br /></i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i>Laurent a déposé le nom de domaine (</i></span></span></span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i>www.maisondulegendairevegetal.com ), travaille sur le logo et le futur site, Franck trace les plans de ce deviendra l'aménagement autour de la Maison du Légendaire Végétal, la réflexion se fait entre toutes et tous à propos des statuts du collectif etc etc. Bref, ça bouillonne... </i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i><span> </span>L'été verra d'autres chantiers, l'un donc au Jardin des Savoirs et d'Histoires, l'autre concernant la mise à bas de la toiture de l'ancienne fenière (grange à foin en français) avant de couler une dalle puis de remettre un toit afin de transformer ce lieu en un endroit propice aux rencontres, expositions et autres manifestations contées par exemple.</i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i>Ce qui n'empêche pas que si les conditions le permettent nous relancerons les petites soirées ou après-midi contées soit ''imaginaire végétal'' autour du Jardin des Savoirs et d'Histoires soit diverses et variées dans la maison et ses proximités ainsi que cela a été fait depuis quelques cinq années.</i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i> Alors à bientôt de vous voir!</i></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="color: #2b00fe;"><i>PS les stages d'éveil à la Balade Contée Végétale continuent bien sûr ici et ailleurs ainsi que les visites commentées et contées du premier Jardin des Savoirs et d'Histoires. </i></span></span></span><br /></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-46557125388727745462021-03-29T01:18:00.002-07:002021-03-29T01:18:24.466-07:00<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaIkuZoaWvrPd3U6aRfZ5TxiCrxSMMWrw6iNlAEo1GpBXQVrCNQIrSucca_JKDZEqxfcFkle3He9yiFyNlNJlDG-0E2-ceAbenOFbQyQ63UnmDmQ-dj0AsxTC4nt-6banDbIqYLLFkLQ4/s2048/812+%25282%2529.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1152" data-original-width="2048" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaIkuZoaWvrPd3U6aRfZ5TxiCrxSMMWrw6iNlAEo1GpBXQVrCNQIrSucca_JKDZEqxfcFkle3He9yiFyNlNJlDG-0E2-ceAbenOFbQyQ63UnmDmQ-dj0AsxTC4nt-6banDbIqYLLFkLQ4/s320/812+%25282%2529.JPG" width="320" /></a></div><span> </span><span> </span> Avant le lever des tracteurs je profite du calme du jardin. Seulement le bourdonnement des insectes entre les fleurs du prunier géant qui abrite un nid de pie, celles des pêchers et les petitounes au ras du sol qui me permettent d'observer le ballet virevoltant. <p></p><p><span> </span>Au moins quatre gros insectes, les vrombissants comme l'abeille zylocope d'un bleu magnifique, l'abeille noire locale, l'osmie et les premières guêpes qui se régalent des nectars offerts à leur gourmandise zonzonnent autour de moi. Un temps à se laisser aller, vautré dans les herbes encore humides de la nuit déjà tiède... Hier la première hirondelle a traversé le ciel du hameau. Elle a fait sa visite habituelle, comme chaque année, puis s'en est allée. Satisfaite? Je l'espère. Si oui elle ramènera copains et copines, voisins et voisines jusqu'à ce jour d'automne où je me régalerai à les voir, par vingtaines, jouer à chat perché sur les fils électriques avant la grande migration. Pour l'instant les milans noirs et les buses zèbrent le ciel tandis que, plus au ras, pies, geais, corneilles et pics épeiches et vert passent et repassent le temps de se faire photographier. Particulièrement un pic épeiche qui a trouvé fortune sur le tronc d'un vieux pêcher qu'il vient tapoter régulièrement. </p><p><span> </span>Les chevaux dans le pré voisin se paient des courses folles en hennissant de bonheur et l'envie me taraude de monter sur le dos de l'un d'eux pour m'en aller sur les chemins...Mais las, mes chevaux ne sont plus de ce monde depuis des années déjà et je me régale de voir ceux là galoper dans ces pentes tout autour de ce lieu que j'habite avec tant d'autres vivants.<br /></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-56264826878404767572020-10-08T02:11:00.001-07:002020-10-20T01:15:22.196-07:00<p><span style="color: #04ff00;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLtxI2ig3ab6QlgpE8dc7VJT4vWCzBem8sN1GZbxDxR7yobHICH2YylM25aHYiLZ1qPRddardbZHG1Ch1nm6aZz1W6v2whaMmRCR2yorn0WpSf6i99c6T615CV5SeiZTN1DskgFKgfxQ0/s4000/Datura.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2248" data-original-width="4000" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLtxI2ig3ab6QlgpE8dc7VJT4vWCzBem8sN1GZbxDxR7yobHICH2YylM25aHYiLZ1qPRddardbZHG1Ch1nm6aZz1W6v2whaMmRCR2yorn0WpSf6i99c6T615CV5SeiZTN1DskgFKgfxQ0/s320/Datura.JPG" width="320" /></a></div><br /><p></p><div data-block="true" data-editor="62o3p" data-offset-key="7qfhj-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="7qfhj-0-0"><span style="color: #2b00fe;"><span><i><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana;"><span data-offset-key="7qfhj-0-0"><span data-text="true">Je vous avais promis une histoire...à propos du datura!</span></span></span></span></i></span></span></div></div><div data-block="true" data-editor="62o3p" data-offset-key="d71m2-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="d71m2-0-0"><span style="color: #2b00fe;"><span><i><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana;"><span data-offset-key="d71m2-0-0"><span data-text="true"> Alors voilà...</span></span></span></span></i></span></span></div></div><div data-block="true" data-editor="62o3p" data-offset-key="fcnqd-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="fcnqd-0-0"><span style="color: #2b00fe;"><span><i><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana;"><span data-offset-key="fcnqd-0-0"><span data-text="true">Il était une fois une bergère qui gardait ses moutons plon plon plon! Le soleil brille, les oiseaux chantent, le brave chien dort à ses pieds. Quel charmant tableau n'est ce pas! </span></span></span></span></i></span></span></div></div><div data-block="true" data-editor="62o3p" data-offset-key="eutpg-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="eutpg-0-0"><span style="color: #2b00fe;"><span><i><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana;"><span data-offset-key="eutpg-0-0"><span data-text="true"> Las! brusquement la bergère est prise d'une crise...D'asthme!</span></span></span></span></i></span></span></div><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="eutpg-0-0"><span style="color: #2b00fe;"><span><i><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana;"><span data-offset-key="eutpg-0-0"><span data-text="true"> En ces temps lointains ce n'est pas une mince affaire que de soigner ça. La médecine possède bien un médicament mais elle n'ignore pas les conséquences parfois incongrues de ce dernier. Toujours est-il qu'il faut soigner la pauvre bergère avec.</span></span></span></span></i></span></span></div><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="eutpg-0-0"><span style="color: #2b00fe;"><span><i><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana;"><span data-offset-key="eutpg-0-0"><span data-text="true">L'histoire se déroule en Gascogne, pays de langue occitane. Langue qui, à cette époque-là, est toujours vigoureuse en dépit des attaques du français qui ne tolère aucune concurrence. Mais ce n'est pas la seule particularité de la Gascogne. La religion catholique est en perte sérieuse de vitesse. Elle a besoin d'un évènement qui marquerait les consciences qui doutent encore. Besoin de mettre à bas la concurrence des croyances qu'elle affirme païennes.</span></span></span></span></i></span></span></div><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="eutpg-0-0"><span style="color: #2b00fe;"><span><i><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana;"><span data-offset-key="eutpg-0-0"><span data-text="true">Et cette pauvre bergère asthmatique va en faire les frais. Elle qui croit aux hades (les fades dans le reste du domaine occitan) elle les croise régulièrement comme tout un chacun. Elles sont là, dans le paysage, plus particulièrement auprès des sources, des fontaines, des ruisseaux. Cachées mais visibles à celles et ceux qui sauraient les voir. Ce sont de bonnes personnes. Et, comme le français s'installe, les hades sont aussi appelées des ''bonnes dames''.</span></span></span></span></i></span></span></div><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="eutpg-0-0"><span style="color: #2b00fe;"><span><i><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana;"><span data-offset-key="eutpg-0-0"><span data-text="true">Aussi, quand cette pauvre bergère en aperçoit une, elle en est toute heureuse. Bien qu'elle soit catholique et croyante elle en parle sans honte. Elle a vu une Bonne Dame!</span></span></span></span></i></span></span></div><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="eutpg-0-0"><span style="color: #2b00fe;"><span><i><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana;"><span data-offset-key="eutpg-0-0"><span data-text="true"><span> </span>Très vite l'Eglise saute sur l'occasion. De cette petite pierre blanche de rien du tout elle va faire un miracle. Très vite on apprendra que la bergère a vu ''La Vierge Marie''. Et comme il ne faudrait surtout pas que le doute s'installe voici la bergère enfermée -pour son bien- jusqu'à la fin de ses jours dans un couvent.</span></span></span></span></i></span></span></div><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="eutpg-0-0"><span style="color: #2b00fe;"><span><i><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana;"><span data-offset-key="eutpg-0-0"><span data-text="true"><br /></span></span></span></span></i></span></span></div><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="eutpg-0-0"><span style="color: #2b00fe;"><span><i><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana;"><span data-offset-key="eutpg-0-0"><span data-text="true"> En fait il n'y a aucune contradiction dans le fait qu'elle ait vue la vierge Marie ou une Bonne Dame. Cette Vierge Marie peut aisément passer pour une descendante des Bonnes Dames que sa culture gasconne lui a appris à respecter. </span></span></span></span></i></span></span></div><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="eutpg-0-0"><span style="color: #2b00fe;"><span><i><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana;"><span data-offset-key="eutpg-0-0"><span data-text="true">Le Miracle est institué, la propagande catholique s'en charge avec succès. On sait ce qu'il en reste. La grotte de Lourdes et ses commerces. Bernadette Soubiroux, la bergère asthmatique, soignée pour son asthme avec le datura (efficace mais aux conséquences parfois surprenantes) a donc VU. </span></span></span></span></i></span></span></div><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="eutpg-0-0"><span style="color: #2b00fe;"><span><i><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana;"><span data-offset-key="eutpg-0-0"><span data-text="true"><span> </span><span> </span>Quand on sait que la fameuse conséquence incongrue du datura est que la plante provoque des visions...une autre lumière s'installe. Juste à point pour montrer combien nous, les humains, avons toujours été, d'une manière ou d'une autre, en lien avec le monde végétal!!</span></span></span></span></i></span></span></div><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="eutpg-0-0"><span style="color: #04ff00;"><span data-offset-key="eutpg-0-0"><span data-text="true"><span style="color: #2b00fe;"><i><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana;">Et voili et voilà lo conte es acabat!</span></span></i></span><br /></span></span></span></div></div>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-52500333981911699812020-09-05T10:56:00.001-07:002020-09-05T10:56:47.212-07:00<p> <i><span style="font-size: large;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;"> ''Framboises du matin réjouissent le pèlerin!''</span></span></span></i></p><p><i><span style="font-size: large;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;">Comment, vous ne connaissez pas ce proverbe? Dommage...car sa pratique en est délicieuse...avec, au passage, les premières mûres mûres en bouche (les mûres mûres au pays font conteur murmurant!).</span></span></span></i></p><p><i><span style="font-size: large;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;">A tant que faire pourquoi ne pas rajouter de ces petites prunes jaunes et rondettes, en bocaux pour l'hiver, des poires pour une compote! </span></span></span></i></p><p><i><span style="font-size: large;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;"><span> </span>Mais surtout, pour ce soir, le pain qui cuit au four, les grappes de chasselas et de raisins noirs, des pélardons parfumés et un petit vin rouge (bio bien sûr aussi) venu de ses terres siliceuses que je découvrirai tout à l'heure !</span></span></span></i></p><p><i><span style="font-size: large;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;"> Bon appétit!!! Je bois à votre santé, vos joies, sans oublier vos peines à effacer!</span></span></span></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijgCUeDisAjGdw6r_3d7YJvCDlnkIbg8S7_vb2B27rZ5VPanSnaKa7kLcR8gf8LFznIAyOB9Ms9lMLP8kk6EhNLyK1gEbHbj6ArMzeqW3Ws21mpHVQT1uM1-XA2RlkyNj8OPJxoc46BNk/s4000/Framboises.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2248" data-original-width="4000" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijgCUeDisAjGdw6r_3d7YJvCDlnkIbg8S7_vb2B27rZ5VPanSnaKa7kLcR8gf8LFznIAyOB9Ms9lMLP8kk6EhNLyK1gEbHbj6ArMzeqW3Ws21mpHVQT1uM1-XA2RlkyNj8OPJxoc46BNk/s320/Framboises.jpg" width="320" /></a></span></i></div><i><span style="font-size: large;"><br /></span></i><br /><p></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-64570086252009010142020-09-01T08:55:00.001-07:002020-09-01T12:06:59.062-07:00<p> <span style="font-size: large;"><span style="font-family: verdana;"><i><span style="color: #2b00fe;"> <span data-offset-key="3cr0b-0-0"><span data-text="true"> Le coup de frais nocturne (8 degrés ) a du faire trembler les aubergines...Mais le soleil de la journée les rasséréner! Je suis allé en faire provision à la Terra d'En Naut ainsi qu'un panier de tomates et quelques poivrons cueillant au passage quelques prunes jaunes et rondettes croquantes à souhait...</span></span></span></i></span></span></p><p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: verdana;"><i><span style="color: #2b00fe;"><span data-offset-key="3cr0b-0-0"><span data-text="true">Les délices de fin d'été ici me ramènent une plénitude que les canicules estivales avaient malmené. Tout reprend vie après avoir fit le dos rond. Les choux avaient eu du mal à résister mais voilà, en compagnie des blettes ils sont à l'aise dans la fraîcheur revenue. Les poires william me régalent juste cueillies mais une partie d'entre elles, ainsi que les prunes, est déjà en bocaux dans la cave. </span></span></span></i></span></span></p><p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: verdana;"><i><span style="color: #2b00fe;"><span data-offset-key="3cr0b-0-0"><span data-text="true">Bientôt les chasselas seront à point, les premières grappes, je les ai dégustées et je me régale d'avance quand j'en aurai de belles brassées devant moi pour mes repas de merveilles!</span></span></span></i></span></span></p><p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: verdana;"><i><span style="color: #2b00fe;"><span data-offset-key="3cr0b-0-0"><span data-text="true">Je vous donne la recette: Du bon raisin de table, noir et rouge, des pélardons ou des picodons crémeux, un pain que je viens de faire, encore tiède, une bouteille d'un bon vin. Vous vous installez au soleil sous la treille, une belle nappe sur la table de bois, le paysage ouvert à vos pieds sur l'immensité, et, surtout...des ami-e-s avec qui partager les délices. </span></span></span></i></span></span></p><p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: verdana;"><i><span style="color: #2b00fe;"><span data-offset-key="3cr0b-0-0"><span data-text="true">Et vous attaquez à croquer de l'un, puis de l'autre, une gorgée de vin entre, et chaque fois que l'un est en bouche, l'autre vous appelle. La fin est quand la table est vide que les sourires s'épanouissent de ces moments traversés. Des petits bonheurs je vous dis, il y en a à foison dans la vie!!!</span></span></span></i></span></span></p><p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: verdana;"><i><span style="color: #2b00fe;"><span data-offset-key="3cr0b-0-0"><span data-text="true">PS la solution de la photo? Un de ces goûts de sucre, sans en être...</span></span></span></i></span></span></p><p><span data-offset-key="3cr0b-0-0"><span data-text="true"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: verdana;"><i><span style="color: #2b00fe;">De la stévia. Une mini pincée de feuilles sèches sur la langue et vous voici transportés...Vous l'utiliserez dans des préparations pour le goût sans en avoir les inconvénients!</span></i></span></span><br /></span></span></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-43752609195917496422020-08-29T11:08:00.000-07:002020-08-29T11:08:51.061-07:00<p> <span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #800180;"> Voilà quelques années j'étais à parcourir, seul, de vieux chemins de la montagne piémontaise...Je redescendais </span></span></span><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #800180;">des hauteurs </span></span></span><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #800180;">vers la vallée et ses bruits humains</span></span></span><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #800180;"> après une nuit, fraîche, près du lago Mongioie et une immersion embaumante de corps et d'âme de deux jours . Là-haut je n'avais, à mon grand étonnement, croisé personne, pourtant les paysages avaient de quoi vous embellir et vous aider à reprendre équilibre au sein du monde à traverser.</span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #800180;">Vint l'inattendu. J'avais bien vu les crêtes au loin s'embrumer, pressenti la venue de pluies, d'orages peut-être, mais je ne pensais pas être encore dans la montagne quand le grand tremblement se déclencherait.</span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #800180;"><span> </span>En quelques minutes le ciel se noircit et le grand jeu de pétanque céleste commença. Ah, pour savoir faire des carreaux, là-haut, ils étaient bons! Éclairs, tonnerre!!! Je n'ai eu alors qu'une envie, regagner des lieux plus tranquilles, plus bas, et cela le plus rapidement possible tout en sachant bien que si la foudre avait décidé de me transformer, en torche, en esprit ou en un de ces êtres qu'elle ne fait qu'effleurer en leur donnant un accès à une science de la vie autre elle me rattraperait, quelle que soit la longueur de mes pas!</span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #800180;"><span> </span>Cabri je suis, cabri je reste! J'ai dévalé. Coupant les virages, sac au dos dans les clapas, ne pensant à rien sinon qu'à filer doux. Jusqu'à ce moment où je l'ai aperçue.</span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #800180;">Silhouette encore confuse, bien des virages plus bas, ne traînant pas, elle non plus. Je n'eus plus qu'une idée, la rattraper! Comme si une compagnie, prise dans cette partie de boules céleste, pouvait signifier la vie sauve.</span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #800180;"><span> </span>J'ai encore accéléré le pas, sauté, bondi, sac au dos tressautant. Quand je l'ai eu dans ma ligne de mire, sur le replat, j'ai légèrement levé le pied, heureux de cette présence qui filait bon train. Nous étions, elle et moi, dans le fond de cette vallée d'altitude qui débouchait, guère plus loin, à la descente, vers le village de Pèiraporc. </span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #800180;">C'est sous une pluie diluvienne que je l'ai rejoint. Et ralenti. Devant moi, à trente pas, un homme, dégoulinant, au sac chargé sur les épaules. Pas un randonneur comme moi, non, je l'ai vite compris. Sur ses épaules, un sac, rebondi. En dessus du sac, débordant de tous côtés, des plantes, des herbes. Bien sûr je les ai reconnues de suite. De ces plantes interdites à la cueillette tant pour leur rareté que pour leur dangerosité! J'avais devant moi une sorte de contrebandier. </span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #800180;"><span> </span>La pluie nous inondait toujours tandis que l'orage tournait de sommets en sommets et je me mis à rire intérieurement. Cet homme, devant moi devait être bien content de ce temps à décourager quiconque de mettre le nez dehors! Il ne s'agissait pas, pour lui, d'être découvert! </span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #800180;">Longtemps j'ai hésité à le doubler. Et, quand je l'ai fait, en pressant encore plus le pas, j'ai juste lancé un bonsoir sans même le regarder. Le bond qu'il a fait!!! Pourtant je ne suis pas de ceux qui le trahiraient, ni même parleraient de lui au retour car je sais bien que ces gens ont une connaissance si approfondie de la montagne et de ses ressources qu'ils n'en n'abuseront pas, bien au contraire!<br /></span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #800180;"><span> </span>Plus bas, dans les bartas, une petite fiat à grimper aux arbres, discrète, l'attendait. J'ai poursuivi jusqu'à ma voiture, l'ai ouverte sans bruits, me suis déchargé et suis allé me cacher un peu plus haut.</span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #800180;">Pour attendre, j'ai attendu! Et je ne l'ai pas revu. Il a probablement préféré continuer à pieds plutôt que de risquer de me recroiser et de se trahir. </span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #800180;"><span> </span>Le soir j'ai eu droit à une soupe chaude et une bouteille de vin partagée dans un café après m'être un peu fait charrier gentiment à propos de loups, mais c'est une autre histoire... </span></span></span><br /></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-1246285033947675042020-08-26T02:18:00.009-07:002020-08-29T11:09:26.843-07:00<p> <span style="color: #2b00fe;"> <span style="font-size: small;"> <span> Je n'ai pas résisté! L'appel des hauteurs a été le plus fort...Ce fut comme une préparation symbolique. La veille, dormir en un lieu au nom puissant ''Rifugio de la pace'', le Refuge de la paix! </span></span></span></p><p><span style="color: #2b00fe; font-size: small;"><span>A la tombée du jour, après une délicieuse assiette de pâtes à l'italienne, je suis parti sur le chemin, histoire comme ça, avant de m'endormir avec le coucher de soleil à 2000m au dessus du niveau de la mer...</span></span></p><p><span style="color: #2b00fe; font-size: small;"><span>A sept heures j'étais parti. Pas de soleil encore, il était de ce côté moins matinal que moi! L'ombre était fraîche, j'avais seulement une polaire au dessus du gaminet (ah ah!! j'ai découvert avec plaisir ce mot inconnu de moi pour dire maillot de corps, ti cheurte) et sac léger. </span></span></p><p><span style="color: #2b00fe; font-size: small;"><span><span> </span>Le début de la pente est en douceur. </span></span><span style="color: #2b00fe; font-size: small;"><span>Les dernières absinthes parfument le chemin. </span></span><span style="color: #2b00fe; font-size: small;"><span>De quoi se mettre en jambes. Déjà la route du col de la Maddalena s'estompe vite. Le silence s'installe. J'essaie de marcher sans bruits, évitant les pierres qui rouleraient volontiers. Au bout d'une heure je suis ailleurs. Tout est oublié. De tout côté, les herbes bien jaunies, des chardons secs, des achillées grillées, des joubarbes entre les caillasses. Le ruisseau cascade et laisse sur ses bords des havres de verdure qui s'élargissent au fur et à mesure que je gagne en altitude et m'enfonce dans les profondeurs de la montagne.</span></span></p><p><span style="color: #2b00fe; font-size: small;"><span>J'aime ces moments de marche où je n'ai comme horizon que le mystère. Qu'y-a-t-il derrière le mamelon, la crête, les blocs de rocher à contourner? </span></span></p><p><span style="color: #2b00fe; font-size: small;"><span> De pas en pas j'avance, les premières marmottes se chauffent au premiers rayons. A peine inquiètes de mon passage. Le premier replat amène la surprise. En contrebas, un lac. Langoureusement allongé. Une tente autour de laquelle s'affairent deux randonneurs bientôt prêts à cheminer aussi. Le paysage est grandiose, montagnes déchiquetées, éboulis gargantuesques, replats et collines arrondies comme un vaste corps étendu. Les alchémilles brillent des gouttes rosée et un aconit au bleu de ciel sombre me cligne de l’œil! Les sorcières et sorciers ne sont pas loin sous le ciel. Je repense à ce contrebandier trafiquant de fleurs interdites croisé à des hauteurs semblables voici quelques années...</span></span></p><p><span style="color: #2b00fe; font-size: small;"><span>Un panneau se dessine au loin. Probablement le col. Une frontière. Mais qui s'en soucie? Les pauvres d'esprit qui s'approprient la montagne sont loin. Les derniers mètres. Une indication: 2505 mètres, colle di Roburent. Avant la pause, histoire de réfléchir au chemin à suivre -redescendre par le même itinéraire et ses variantes ou continuer un peu?- je poursuis trois minutes vers cet horizon bleu noir de montagnes lointaines. </span></span></p><p><span style="color: #2b00fe; font-size: small;"><span> Et c'est l'éblouissement! Le lac à mes pieds...Une merveille!!! J'en reste coi. </span></span></p><p><span style="color: #2b00fe; font-size: small;"><span> Je passerai là une petite heure à contempler, laisser le soleil changer les ombres, m'apercevoir que deux autres matinaux sont aussi émerveillés que moi, tapis dans les rochers qui dominent le lac.</span></span></p><p><span style="color: #2b00fe; font-size: small;"><span>La redescente je la ferai sur l'autre versant. D'autres lacs, un troupeau de brebis, son berger et son cheval. Plus bas, les mélèzes. Un autre monde...</span></span><br /></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-90798917776217065762020-08-23T12:57:00.002-07:002020-08-26T02:19:07.696-07:00<p><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #cc0000;"><i> <span> </span><span> </span><span> <span style="font-size: medium;"> </span></span><span style="font-size: medium;">Ce matin, après avoir ramassé mes racines de gentiane -histoire de préparer et mes petits vins et mes préparations plus médicinales- je me suis laissé tenter par l'appel des hauteurs!</span></i></span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><span><span style="color: #cc0000;"><i>Au loin, les Archers me faisaient signe. Voilà longtemps que je n'étais monté jusque là. Arrivé au pied, sous les cris des marmottes qui se doraient aux premiers soleils, l'envie d'aller jeter un œil sur l'autre versant du col de Plata Counti (le Plate Contier des cartes géographiques qui francisent à qui mieux mieux) me décida pour la grimpette. Là, au col, ce fut la première halte. A 1900 m d'altitude sous un pin à crochets et sur un lit de raisins d'ours (les busseroles) je me laissais aller à la béatitude. Les corneilles jouaient à qui mieux mieux dans les courants d'air, les nuées venant du versant Alpes du nord s'écoulaient en torrents vertigineux par la moindre des trouées pour s'effilocher aussitôt dans les pentes caillouteuses et les chamois brillaient par leur absence! Les sonnailles des vaches, dans le fond du vallon se répondaient en paisibles notes.</i></span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><span><span style="color: #cc0000;"><i><span> </span>Des randonneurs parlant haut me firent choisir de filer par en bas...pour mieux remonter au col suivant, le Col du Vallon. Entre temps j'avais traversé des bandes de vaches étonnées, bu l'eau fraîche d'un ruisseau et dégusté des framboises! Au col je changeai à nouveau de versant, l'appel du sud, de sa montagne moins froide. Les criquets et sauterelles se faisaient la fête et je pariais à chaque pas quant à savoir si celle qui volait devant moi serait bleue ou rouge...Une sieste s'imposait. Bercé par les pins qui se balançaient sous le bleu du ciel je ne tardai pas à m'endormir. Je ne fus pas dérangé par les randonneurs, depuis le col précédent je n'en n'avais vu aucun! </i></span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><span><span style="color: #cc0000;"><i><span> </span><span> </span>Dans la rase qui se faisait étroite j'hésitai. Filer vers le col du Lauteret c'était risquer de me trouver nez à nez avec les bandes de cliqueteurs bruyants. J'entends par là ces gens armés de bâtons métalliques et qui, comme des pies, jacassent à chaque pas!</i></span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><span><span style="color: #cc0000;"><i>Cette non envie me fit choisir la pente. Raide. Deux poses sous des vieux pins aux formes fantomatiques pour contempler le paysage de l'ouest, vers les préalpes doucettes de la Drôme (le Vercors) et reprendre haleine et enfin, le col. Celui du Grand Vallon, de l'autre côté des Archers, justement. </i></span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><span><span style="color: #cc0000;"><i><span> </span>Comment ne pas s'arrêter là!! A l'est, le formidable bastion de le montagne de Bure et les crêtes d'Aurouze qui firent tant rêver Beatriz de Die ne me laissent jamais indifférent. Tout en bas, le village de La Cluse est comme une infime trace humaine, fourmilière déserte, ou presque. Sous le vent joueur les odeurs jouaient elles aussi! M'as-tu reconnu? Hop, je suis partie! Et moi? ...Mon nez en frétillait d'aise tandis que le bleu des catananches ponctuait les herbes.</i></span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><span><span style="color: #cc0000;"><i>Il me fallait bien redescendre pourtant. Rejoindre les drailles des troupeaux, les passages des randonneurs. Un aigle vint à passer, magnifique planeur. C'était le signe peut-être. La dernière halte fut sous ce sorbier aux fruits rougissants que mon œil avait repéré depuis un bon moment, puis l'enfoncée sous les fayards bien verts encore et le glou glou du torrent avant de rejoindre la piste forestière. </i></span></span></span></p><p><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><span><span style="color: #cc0000;"><i> Simple comme un bonheur que l'on se donne, cette journée!! Je vous en souhaite autant à toutes et tous! </i></span></span></span><br /></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-66694747864103565172020-08-22T12:48:00.002-07:002020-08-23T11:30:02.846-07:00<p><span style="font-size: medium;"> <span style="color: #2b00fe;"><span style="font-family: trebuchet;"><span>Deux journées de balades contées autour du végétal dans le Dévoluy, massif magnifique des Hautes-Alpes...</span></span></span></span></p><p><span style="color: #2b00fe; font-size: medium;"><span style="font-family: trebuchet;"><span> </span><span> </span><span>Entre marmottes et fleurs, massifs de pierre impressionnant et combes fraîches au long d'un ruisseau j'avais tout ce qu'il me fallait pour me sentir en équilibre avec le monde! D'autant plus que celles et ceux qui m'ont accompagné à chaque balade étaient soit des amoureux de ces paysages soit des novices qui ne demandaient qu'à s'émerveiller.</span></span></span></p><p><span style="color: #2b00fe; font-size: medium;"><span style="font-family: trebuchet;"><span>De l'absinthe en fleur débordante de vitalité dans la caillasse brûlante de soleil (à 1600-1800 m d'altitude) à la discrète euphraise (la casse-lunette de la montagne) nous avons croisé toutes ces plantes à histoires qui se sont fait un plaisir de se pencher vers nous et de nous raconter leurs aventures millénaires au côté des humains. Un régal de gentianes, plantains, fougères, raisin d'ours, cytises et sureaux rouges pour ne parler que d'elles mais je n'aurai garde d'oublier les vautours, chamois et marmottes.</span></span></span></p><p><span style="color: #2b00fe; font-size: medium;"><span style="font-family: trebuchet;"><span> </span><span>Si vous ne connaissez pas encore ce massif, au nord de Veynes (gare sncf) n'attendez pas, partez à l'aventure, vous ne regretterez pas! De retour à la maison je vous raconterai comment une des plus fameuses trobaritz (femme troubadour du 12ème siècle en langue d'oc) en a été émue et a écrit de si magnifiques poèmes!</span></span></span></p><p><span style="color: #2b00fe; font-size: medium;"><span style="font-family: trebuchet;"><span>Son nom? La comtesse de Die (Beatriz de Die).</span></span></span></p><br /><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Grande peine m'est advenue</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Pour un chevalier que j'ai eu,</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Je veux qu'en tous les temps l'on sache</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Comment moi, je l'ai tant aimé;</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Et maintenant je suis trahie,</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Car je lui refusais l'amour, </span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">J'étais pourtant en grand'folie</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Au lit comme toute vêtue.</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;"> </span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Combien voudrait mon chevalier</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Tenir un soir dans mes bras nus, </span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Pour lui seul, il serait comblé,</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Je ferais coussin de mes hanches;</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Car je m'en suis bien plus éprise</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Que ne fut Flore de Blanchefleur.</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Mon amour et mon coeur lui donne,</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Mon âme, mes yeux, et ma vie.</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;"> </span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Bel ami, si plaisant et bon,</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Si vous retrouve en mon pouvoir</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Et me couche avec vous un soir</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Et d'amour vous donne un baiser,</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Nul plaisir ne sera meilleur</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Que vous, en place de mari,</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Sachez-le, si vous promettez</span></span></p><span style="color: #ff00fe;">
</span><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">De faire tout ce que je voudrais.</span></span></p><p><span style="color: #ff00fe;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;"> </span></span></p><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Estat ai en greu cossirier</span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">per un cavallier q'ai agut, </span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">e voill sia totz temps saubut</span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">cum eu l'ai amat a sorbrier; </span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">ara vei q'ieu sui trahida</span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">car eu non li donei m'amor, </span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">don ai estat en gran error </span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">en lieig quand sui vestida. </span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;"> </span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">Ben volria mon cavalier</span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">tener un ser e mos bratz nut</span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">q'el s'en tengra per ereubut</span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">sol q'a lui fezes cosseiller; </span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">car plus m'en sui abellida</span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">no fetz Floris de Blanchaflor: </span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">eu l'autrei mon cor e m'amor </span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">mon sen, mos houills e ma vida.</span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><br /><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;"> Bels amics avinens e bos,</span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">cora.us tenrai en mon poder?</span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">e que jagues ab vos un ser</span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">e qu'ie.us des un bais amoros;</span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">sapchatz, gran talen n'auria</span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">qu'ie.us tengues en luoc del marit,</span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;"> ab so que m'aguessetz plevit</span></span></i></p><i><span style="color: #6aa84f;">
</span></i><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;">de far tot so qu qu'ieu volria.</span></span></i></p><p><i><span style="color: #6aa84f;"><span face="" style="font-family: "times new roman", "times"; font-size: 14pt;"> </span></span></i></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-40983230327245588042020-08-19T00:43:00.004-07:002020-08-22T12:50:57.418-07:00<p> <span> </span><span> </span><span> </span><span> <span style="font-size: medium;"> </span></span><span style="font-size: medium;"><i><span style="color: #800180;"><span> <span style="font-family: trebuchet;"><span> </span></span></span><span style="font-family: trebuchet;"><span>L'ipomée! Ses magnifiques fleurs bleues au jardin qui me ramènent voici quelques années déjà au Vénézuela. Dans les colline chaudes et humides de la côte nord cette grimpante s'accrochait jusqu'aux arbres et s'en venait fleurir nos yeux langoureusement conquis par la lumière douce qui filtrait à travers les fleurs.</span></span></span></i></span></p><p><span style="font-size: medium;"><i><span style="color: #800180;"><span style="font-family: trebuchet;"><span>Ces cousines de notre liseron partagent avec lui le fait de pourvoir nous soigner. Mais avec précaution cependant. Les ipomées sont de puissants purgatifs par leurs graines mais si riches en effets psychotropes qu'elles ne sont plus guère utilisées. Plantes des femmes, elles soignent toujours, en Amérique du sud, les problèmes gynécologiques et, renversant les usages, seraient d'une aide particulièrement efficace pour stimuler le plaisir sexuel m'a-t-on susurré à l'oreille...</span></span></span></i></span></p><p><span style="font-size: medium;"><i><span style="color: #800180;"><span style="font-family: trebuchet;"><span><span> </span>Quant aux liserons ses graines répandues en poignées dans votre oreiller, fut-il de coton et pas de ces matières anti-tout, elles vous procureront un sommeil paisible pendant lequel les cauchemars resteront au loin. Mieux encore, vos rêves seront d'une richesse et puissance extraordinaire si vous persistez à dormir avec cet oreiller plusieurs semaines durant en s'accompagnant parfois d'une simple infusion de feuilles avant de s'endormir. C'est en tout cas ce que prétendent les rêveurs de haut-vol...</span></span></span></i></span></p><p><span style="font-size: medium;"><i><span style="color: #800180;"><span style="font-family: trebuchet;"><span><span> </span><span> </span><span> </span>Bien sûr, les liserons dans le jardin ne feront pas le bonheur du jardinier. Le surnom de ''boyau de Lucifer'' du à ses interminables filaments souterrains lui a du être donné par l'un d'entre eux sûrement trop "terre à terre"!<br /></span></span></span></i></span></p><p><br /></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-33301527464409090472020-08-18T02:10:00.003-07:002020-08-19T00:45:40.040-07:00<p><i><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: trebuchet;"><span style="color: #2b00fe;"> <span style="font-size: medium;"> La centaurée...De cette famille vous connaissez sûrement le bleuet! Petite fleur de la nostalgie...</span></span></span></span></i></p><p><span style="font-size: medium;"><i><span><span style="font-family: trebuchet;"><span style="color: #2b00fe;">Le bleuet que l'on regrette de n'être plus qu'anecdotique au bord des champs de céréales. Ahhh, le bon vieux temps...Mais il ne tient qu'à chacun d'entre nous de lui permettre de nous réjouir par sa présence. Plutôt qu'acheter du pain chez ces boulangers dont le pain est devenu si plein de vide qu'il sèche en un rien de temps et vous emplit l'estomac d'air sans vous nourrir véritablement vous alliez trouver de ces nouveaux boulangers, nombreux maintenant sur les marchés.</span></span></span></i></span></p><p><span style="font-size: medium;"><i><span><span style="font-family: trebuchet;"><span style="color: #2b00fe;">Eux, respectueux et de leur art et de ceux qu'ils nourrissent, vous proposent des pains variés, odorants et goûteux. Et bio, en plus!Mais le mieux encore, c'est de faire son propre pain!</span></span></span></i></span></p><p><span style="font-size: medium;"><i><span><span style="font-family: trebuchet;"><span style="color: #2b00fe;">Pas besoin de machine à pain, vos deux mains et un four suffisent. Levure, eau, sel, farine. 10 minutes de pétrissage, 2 à 3 heures de repos, 30 minutes de cuisson et vous avez votre pain. Celui que VOUS avez fait! Vous vous régalerez!!!</span></span></span></i></span></p><p><span style="font-size: medium;"><i><span><span style="font-family: trebuchet;"><span style="color: #2b00fe;"><span> </span><span> </span>Pour revenir au bleuet...qui dit bleuet dit centaurée. Des centaurées vous en trouverez de nombreuses variétés telles la Petite Centaurée, la centaurée chausse-trape, la scabieuse, la centaurée jacée etc.</span></span></span></i></span></p><p><span style="font-size: medium;"><i><span><span style="font-family: trebuchet;"><span style="color: #2b00fe;">Elle fut considérée, la centaurée, comme hallucinogène, démoniaque puis devint, au fil des temps, une des plantes de l'amour. Mais l'amour ne peut-il pas être hallucinogène et démoniaque?...</span></span></span></i></span></p><p><span style="font-size: medium;"><i><span><span style="font-family: trebuchet;"><span style="color: #2b00fe;"><span> </span>Qui dit centaurée dit centaure. Des êtres à corps de cheval, torse et tête humaine. Guère fréquentables par leurs mœurs franchement rustiques, leur dépendance ravageuse aux alcools qui les amenaient à des extrémités parfois meurtrières. Pourtant, parmi eux, un se détachait: Chiron. Fils de la nymphe Philyra séduite par Cronos (déguisé en cheval) il est élevé par Apollon et Artémis. Acquérant un immense savoir médical il l'enseigne, entre autres, à Asclépios (Esculape romain) Jason et Achille. Il obtient l'immortalité mais un jour où Héraclès (Hercule romain) lui rend visite d'autres centaures attirés par l'odeur du vin se précipitent en ravageant tout sur leur passage. Héraclès dans la lutte blesse Chiron d'une flèche empoisonnée. Immortel, ce dernier aurait pu survivre mais considérant qu'il a transmis tout son savoir il renonce à la vie. Zeus (Jupiter romain) accepte et le place dans le ciel ou il occupe désormais une place dans la constellation du Sagittaire.</span></span></span></i></span></p><p><span style="font-size: medium;"><i><span><span style="font-family: trebuchet;"><span style="color: #2b00fe;"><br /></span></span></span></i></span></p><p><span style="font-size: medium;"><i><span><span style="font-family: trebuchet;"><span style="color: #2b00fe;">A bientôt pour une autre plante...<br /></span></span></span></i></span></p><p><br /></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-28979030492000027642020-08-17T02:40:00.002-07:002020-08-18T02:25:11.725-07:00<p> <span> </span><span style="font-size: x-large;"> </span><span style="font-size: medium;"> <b><i><span style="font-family: trebuchet;"><span style="color: #2b00fe;"> </span></span></i></b></span><span style="font-size: medium;"><b><i><span style="font-family: trebuchet;"><span style="color: #2b00fe;">Ce matin la lumière rasante sur les fougères les rendaient encore plus mystérieuses...Cette fougère là, fougère du diable, fougère à trésors...Mais l'époque est déjà lointaine où la chance de les dénicher, ces trésors, vous est ouverte. Patientez, il vous faudra attendre le prochain solstice d'été et sa nuit propice. La patience est un art dit-on, où le début de la sagesse?</span></span></i></b></span></p><p><span style="font-size: medium;"><b><i><span style="font-family: trebuchet;"><span style="color: #2b00fe;"> Dans cette première lumière, l'humidité qui s'installe désormais avait une odeur. De la terre qui respire enfin, apaisée. J'avais passé une après-midi et une partie de la nuit à participer à une fête de bord de l'eau et nous avions vu, avec une pointe de souci, de gros nuages sombres passer très lentement au-dessus de nos têtes...puis s'en aller s'alléger ailleurs. Au tard de la nuit<span> humide j'étais rentré après avoir vu, avec un contentement simple, une étoile filante. Bien sûr j'avais fait un vœu... </span></span></span></i></b></span></p><p><span style="font-size: medium;"><b><i><span style="font-family: trebuchet;"><span style="color: #2b00fe;">Au matin, sorti du lit par le silence de la fin de nuit j'ai filé au jardin de la Terra d'En Naut. Et, si je n'ai pas trouvé les courgettes assez grosses pour ma cuisine de midi, la fougère m'a ouvert au trésor des ces heures où tout bascule. Les oiseaux nocturnes qui baillaient à qui mieux mieux tandis que les diurnes se débarrassaient de leurs pyjamas et chemises de nuit, les premiers frous frous dans les herbes, la suavité des odeurs qui s'épanouissaient...</span></span></i></b></span><br /></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-4282945115825520862020-08-16T04:11:00.005-07:002020-08-17T00:53:13.001-07:00<p><span style="color: #990000;"> <span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: medium;"> Première nouvelle !</span></span></span></p><p><span style="color: #990000;"><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: medium;">le livre A Fleur de Contes est épuisé mais je travaille petit à petit à produire un second tome.</span></span></span></p><p><span style="color: #990000;"><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: medium;">Deuxième nouvelle!!</span></span></span></p><p><span style="color: #990000;"><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: medium;">si vous souhaitez m'entendre en Balade Contée Légendaire Végétal venez dans le Dévoluy (Hautes-Alpes) les 20 et 21 août 2020 lors de la fête Zen Agritude.</span></span></span></p><p><span style="color: #990000;"><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: medium;">Puis, les 26 et 27 septembre à Ste Croix (Diois-Drôme) lors du festival Festiwild</span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="color: #990000;"><span style="font-family: trebuchet;">et du 7 au 9 octobre à Florac (Lozère) pour les 50 ans du Parc des Cévennes une rencontre organisée avec le CMLO d'Alès (Gard) sur le thème ''Littérature orale et environnement''</span></span><br /></span></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4410584816893953726.post-52035955530909694672020-08-16T03:43:00.001-07:002020-08-16T03:43:22.395-07:00<p><i><span style="color: #2b00fe;"> Le Blog reprend du service!</span></i></p><p><i><span style="color: #2b00fe;">Il sera consacré désormais aux plantes, aux animaux, aux roches, ce que vous appelez ''La Nature''.</span></i></p><p><i><span style="color: #2b00fe;">Des photos, des impressions, des réflexions...Tenter de se reconnecter au monde qui nous entoure comme j'essaie de le faire au travers des Balades Contées Légendaires Végétales et des ''formations'' ou plutôt des mise en sensible, des facilitations d'ouverture à ce monde dont nous avons trop souvent pensé qu'il nous était extérieur.</span></i></p><p><i><span style="color: #2b00fe;"><span> </span><span> </span><span> </span>A bientôt!!</span></i></p><p><i><span style="color: #2b00fe;"> Patric </span></i><br /></p>Patric Rochedyhttp://www.blogger.com/profile/03626716522956399125noreply@blogger.com